31 juillet 2005

Mise en page #1 (scroll wheel)

Midi et demi : petite pause dans une mise en page interminable. Paganini me rend capricieux...

Mon outil de travail -- ma souris -- est épuisé. Sa scroll wheel, petite, étroite et bien rebondie, est en feu. Pour naviguer entre les 300 pages d'un mémoire et les 600 illustrations à y insérer, je la surutilise. Je pourrais emprunter des raccourcis: une combinaison de touches pour sauter ici, utiliser le menu contextuel pour forcer une image là. Cependant, je prends un plaisir sadique à faire glisser mon doigt sur sa petite roue sensible. J'utilise l'index pour la faire défiler rapidement, à un rythme presque insoutenable. En avant, en arrière, c'est selon mon humeur et mes besoins. Arrivé près d'où je veux qu'elle arrive, lorsqu'elle ne parvient plus à me suivre car surexcitée, j'arrête tout d'un coup et change de doigt. J'y appose mon majeur, plus costaud, plus maladroit. Avec la phalangine, je caresse très légèrement le sommet du bourgeon afin qu'il glisse lentement. C'est à ce moment que l'image se stabilise, que son positionnement satisfait mes exigences, et que je peux y insérer l'objet.

Midi quarant-cinq. Pause cigarette terminée, il est temps de retourner au travail. Pauvre petite ! Tu es toute refroidie... Viens, mes doigts vont te réchauffer.