... j'ai rajouté un peu de sel.
Pour Coïtus Impromptus. L'exigence de la semaine : le texte doit se terminer par «... j'ai rajouté un peu de sel.»
[Avertissement : Hormis le texte en italique, les propos des personnes sont soit inventés, soit romancés.]
[Avertissement : Hormis le texte en italique, les propos des personnes sont soit inventés, soit romancés.]
«La vertu, purificatrice et protectrice, du sel est utilisée dans la vie courante nippone […] Placé en petits tas près de l'entrée des maisons, sur la margelle des puits, aux angles des terrains de lutte, ou sur le sol après les cérémonies funéraires, le sel a le pouvoir de purifier les lieux et les objets qui, par inadvertance, se trouveraient souillés.»
-- Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, Dictionnaire des symboles, p. 858.

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Je me nomme Frédéric Le May. Je n'étais pas à Hiroshima en 1945, ni mon père ni ma mère n'étant même pas encore nés. Mon souvenir n'est qu'un collage d'histoires issues d'une mémoire collective, qu'un oubli volontaire d'un passé atroce et d'une négation des horreurs d'aujourd'hui. Comme les autres, par manque de mémoire, je perpétue l'erreur d'être humain.
Sur cet édifice mémoriel et cruel, afin de conserver pour toujours, putréfiés, les souvenirs de notre barbarie humaine, avec ce texte j'ai rajouté un peu de sel.
[Témoignage du docteur Hida]
[Un aperçu du « Salt Cloth » de Saburo Muraoka]
[Corr. 7/8/05 : Ajouté un élément temporel dans le récit de Muraoka afin de créer un effet de dichotomie entre la lente évolution de la nature et la transformation radicale et rapide que l'humain peut lui infliger. Cette correction ne se retrouve pas dans le texte original sur le site du Coïtus Impromptus.
2 non-dit(s):
aye aye aye la policia
Monsieur l'Indécrottable, vous voulez bien m'écrire à dipat@hotmail.com je vous prie.
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